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Résumé de "Le Guide pour la Mythologie et la Grèce antique pour les Nuls"

The Last Hope
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Ω INSCRIT LE : 23/10/2010

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La Grèce Antique

Les noms de famille
Il est assez simple de trouver un nom de famille pour votre personnage: il suffit de prendre le nom de son père et d'ajouter une de ces terminaisons, selon son lieu d'origine. Si votre personnage est une femme, il suffit de retirer, s'il y en a un, le s de la terminaison pour avoir le nom de famille pour un personnage féminin.

ídisNord de la Grèce, Pontos ou Asie Mineure
isAttique (Athènes)
ákisCrète
ópoulosPéloponnèse (Sparte)
átosÎle de Céphalonie
iásThéssalie, Grèce Centrale (Thèbes)
éllisÎle de Mytilène (Lesbos)
ákosMani (Sud Est du Péloponnèse)
oglouAsie Mineure
ídis ou iádisPontos et Asie Mineure
ásMacédoine et Épire
ouChypre
easMessénie et Péninsule de Magne
tis ou otisPour dire "de": Exemple de Crète = Krḗtētis

Fonctionnement de la démocratie

  • La plupart des villes ont une démocratie. Sparte est cependant particulière.
  • Tous les hommes adultes (à 20 ans) libres et citoyens (= sont nés dans la ville d'un parent au moins qui est citoyen de la dite-ville) ont le droit de prendre part à l'assemblée populaire, où les votes se font à main levée. Les hommes qui peuvent voter doivent avoir fait leur service militaire et être libre de dettes.
  • Sauf à Sparte, les femmes ne sont pas vue comme citoyennes mais peuvent donner la citoyenneté. Elles n'ont que rarement le droit de sortir et sont sous la tutelle de leurs parents, leur frères ou leur mari.
  • Il y a deux sortes d'hommes libres (hormis les citoyens): ceux venant des autres villes étant des voyageurs et les esclaves libérés.
  • On devient un esclave libéré si on a payé sa liberté avec de l'argent ou que leur maître les a libérés par bon vouloir. Un esclave libéré n'est pas un citoyen, cependant, il a les même droit que tout homme libre. (droit d'avoir des terres, d'avoir une maison, une affaire, d'avoir des esclaves, de vivre dans un cité, de se marier, etc.). Il ne peut cependant pas donne la citoyenneté.
  • Origine d'esclave: fils/fille d'esclave, prisonnier/prisonnière de guerre, échange par marchand d'esclave ou ancien citoyen endetté, acheté par la personne envers qui il a été endetté.
  • Si un enfant d'esclave était né de l'union de ce dernier et d'un citoyen, il pouvait soit être esclave, ou alors citoyen, selon si le parent citoyen acceptait l'enfant comme légitime ou non.
  • Les esclaves sont plus des choses; leur humanité leur est retirée. Ils sont un bien appartenant à leur maître.


Hommes & Femmes
Notez que tout ceci est différent, pour la plupart, à Sparte!

  • Pour ce qui est de l'écolage, les femmes n'en recevaient aucune. La plupart ne savaient ni lire, ni écrire, bien que certaines familles l’apprenaient tout de même aux filles.
  • L'éducation d'une femme se rapporte à coudre, cuisiner, tisser et filer. Elles apprenaient également la base de la mythologie, des rites et de la musique. Seul les futures prêtresses avaient une culture plus approfondie.
  • Les hommes passaient tous par le même écolage:  les plus jeunes apprenaient tout d'abord la morale, puis à lire, écrire, compter et dessiner. Très vite ils apprenaient de la poésie, à la lire, à la réciter par cœur, puis plus tard à en écrire. Ils recevaient ensuite une formation physique, pour avoir un corps sain et fort pour la guerre.
  • Le reste de l'éducation n'était que disponible pour les plus riches ou modestes, sauf si le père ou un proche prenait l'éducation des enfants en main, de façon informelle.
  • La suite de l'écolage pour les hommes, dès 14 ans, était: la biologie, la chimie, la rhétorique, la sophistique, la météorologie, l'astronomie et de la géométrie.
  • Vers dix-huit ans, les garçons recevaient un entraînement militaire et entraient dans un service militaire de deux ans. (Facultatif, mais obligatoire pour entrer dans la politique de la cité)
  • Tout au long de son écolage, on apprend aux hommes à chanter, danser et jouer d'instruments.
  • On encourageait également les familles pauvres à apprendre aux enfants comment marchaient un commerce, comment en maintenir un ou comment en créer un.

  • Le rôle de l'homme était de partir à la guerre, mais surtout s'occuper de toutes les affaires politiques de la cité. Rarement chez lui, et presque toujours entouré d'autres hommes. Lorsqu'il ne s'occupait pas de politique, il allait surveiller le travail de ses esclaves sur les champs, ou alors allait voir des amis, faire de grands dîners comme les fameux Symposion.
  • Les jeux Olympiques étaient également réservés aux hommes: les femmes ne pouvaient ni les regarder, ni y participer.
  • Le rôle de la femme était surtout de donner à son mari une descendance. Elles étaient obligées de cacher une bonne partie de leurs corps, ne sortaient que rarement de chez elles pour rendre visite à des amies ou faire des courses, ou encore pour participer à des rites religieux et des festivités.
  • Il y avait une forte ségrégation entre femme et hommes, notamment pendant les grand repas (symposions).
  • Une femme, bien qu'elle puisse donner la citoyenneté, n'était pas considérée comme citoyenne. Elle était sous la tutelle de son père, puis de son mari.
  • Elles étaient obligées de se marier très jeune, entre douze et seize ans, et n'avaient souvent pas la liberté de choisir leur maris: elles ne tombaient pas amoureuses, on les obligeait à épouser la personne qui arrangeait le plus leur père. Il était alors important qu'elles soient encore vierge, sauf si elles avaient été veuves.
  • Si la femme se retrouvait veuve, elle revenait sous la tutelle de ses frère ou de son père, jusqu'à ce qu'on lui retrouve un autre mari.
  • Mis à part pour les prêtresses, toutes les femmes avaient que peu de droit. Sauf à Sparte.
  • Pas tous les enfants que portaient une femme ne pouvait vivre, et c'était au mari de décider s'il voulait tuer ou garder un enfant, après sa naissance. La femme devait présenter à son mari l'enfant, et c'est lui qui décidait s'il allait lui donner un nom, ou le laisser mourir.
  • Le divorce existe, mais il est difficile pour une femme de divorcer, alors qu'il est facile pour un homme, qui gardera alors tout: les biens et les enfants, sans que la femme aie le droit de les voir. Idem pour le père de la mariée: il pouvait forcer le divorce avant la naissance du premier enfant à tout moment.


La vie en Grèce Antique

  • Il n'existaient pas d'énormes maisons grecques, riches et splendides, mais que des villas à l'aspect "pauvre", faites de briques de boue, blanches. Il n'y avait en général pas beaucoup de fenêtres et la maison avait en général deux étages. Elles étaient construites de telle façon à ce qu'il y fasse frais en été et chaud en hiver. [Cliquez pour voir un exemple typique de maison Grecque]
  • Les chambres se trouvaient au premier étage, la plupart des autres salles étaient au rez-de-chaussée.
  • Les lits étaient très simples et ressemblaient aux canapés que les hommes utilisaient pour manger (car ils mangeaient couché). De plus, les chambres avaient des coffres en bois pour stocker tout habit ou bijoux (pas d'armoire donc).
  • Les esclaves avaient leurs quartiers près de leur maîtres et étaient très petits: seulement un lit et peu, ou pas, de meubles. Les servantes avaient leur chambre près des quartiers des femmes, et les esclaves près de celui des hommes.
  • Le Gynaikon, au premier étage, était une chambre réservée aux femmes et à leurs amies, où elles pouvaient tisser, coudre, voir leurs amies ou s'occuper des enfants. Si un homme, autre que le maître de maison, pénétrait cette salle, cela serait vu comme une grave offense et il serait gravement puni.
  • L'Andron était une chambre réservée aux hommes, où ils invitaient leurs amis et où se passait le Symposion. Aucune femme n'entre, sauf si elle est une servante ou engagée pour divertir les hommes.
  • Les maisons des hommes les plus riches avaient également une salle de bain. Pour la baignoire, l'eau était cherchée à la fontaine publique ou au puits par des servantes, puis réchauffé avec du feu. Les familles les plus pauvres allaient au bain publique.
  • Chaque maison grecque avait également sa cuisine et un cellier, et certaines maisons, de familles marchandes bien souvent, avaient dans leur maison un atelier.
  •  La plupart des maisons grecques étaient construites autour d'une cour, qui contenait une idole d'Hestia et parfois un puits, pour collecter de l'eau.
  • L'entrée, était souvent une simple porte en bois, gardée par une statue d'Hermès.

  • La règle de l'hospitalité est très importante chez les Grecs. Les Grecs se devaient d'offrir l’hospitalité à tout amis ou étranger qui venaient à leur porte. Ils devaient les nourrir, leur offrir la conversation, leur donner un lit pour dormir et leur aide. Qu'importe l'apparence ou le statut de la personne qui venait à leur porte, qu'ils aient l'apparence d'un homme riche ou d'un mendiant, homme ou femme, ils se doivent de leur donner hospitalité.
  • Parfois même, les Grecs prêtaient leurs maisons à des amis, lorsqu'ils étaient loin de chez eux.
  • Pour l'hôte, c'est souvent un honneur d'avoir un invité! Il était même tradition pour un hôte de donner un cadeau d'au revoir à l'invité.
  • Cependant, l'invité ne devait pas être un poids pour son hôte et se rendre utile pour ce dernier.
  • Les auberges ne sont donc pas des lieux souvent fréquentés et pas vraiment fréquentables. Les tavernes et les auberges, chez les grecs de l'antiquité, avaient vraiment mauvaise réputation: c'étaient les lieux des femmes de joies, pour les pauvres et les personnes de mauvaises réputations.

  • Les Grecs voyageaient la plupart du temps en bateau lorsque possible, ou alors à pied ou à cheval. Cependant, il était rare qu'un Grec sache chevaucher!
  • Le cheval était plus rare en Grèce, et ils utilisaient alors des mulots et des chariots.
  • Il était rare pour les Grecs d'entreprendre de grands et longs voyages, si ce n'était pas pour les études, pour aller en guerre ou pour visiter un ami ou de la famille.
  • Ce sont les marchands et les bardes qui voyageaient le plus, ainsi que ceux qui étaient en mission. De plus, certains Grecs, comme les spartiates, n'avaient pas le droit de voyager, si ce n'est pas la demande de l'état ou s'ils étaient en exil.


L'économie de la Grèce Antique

  • Chaque cité-état a sa propre monnaie, et tout voyageur devait échanger sa monnaie contre celle de l'état courant.
  • Les drachmes et les oboles étaient la monnaie d'Athènes. Beaucoup de villes grecques acceptaient cette monnaie
  • Six oboles valent un drachme, cent drachmes valent un mina, et 600 minae valent 26 kilogrammes d'argent, soit un talent. Pour vous donner une petite idée, un travailleur pouvait gagner jusqu'à deux drachmes par jour, un médecin ou un sculpteur jusqu'à six et une miche de pain coutait un obole. Une maison coûtait entre 400 et 1000 drachmes, alors que les esclaves coûtaient "seulement" 200 à 300 drachmes. (certains coutaient plus)
  • Métier des femmes: (les femmes respectables, mis à part les prêtresses, ne travaillaient pas, ce sont les femmes libres mais pauvres qui travaillaient) boulangères, des danseuses, des décoratrices, des pharmaciennes (collecter et préparer des herbes médicinales), des hetaera (des filles de joie, là pour divertir les hommes et organiser des fêtes), des meunières (moulent le grain avec des pierres), des musiciennes (flûte ou lire), des poètes, des couturières (réparait les habits et les cousait), des fileuses et des tisseuses. On retrouve également beaucoup de prêtresses, mais dans des milieux déjà plus aisés et ayant plus d'éducation.
  • Métiers des hommes: acteurs (jouant également les rôles féminins), dessinateurs, astronome, barde, fabricant de brides pour chevaux et mulot, charpentier, charretier, céramiste, danseur, docteur, fermier, foulon, orfèvre, gouverneur, historien (contrairement aux actuels, ils prenait note de tous les évènements actuels, interviewait les personnes importants, puis écrivait un rapport de ce qui s'est passé), gynécologue, bijoutier, ouvrier (aide à remplir et vider les bateaux et récolte les cultures), propriétaire de terrains (qu'il louait), magistrat, marin, maçon, mathématicien, marchant, messager, mineur, l'échangeur de monnaie (c'est à lui qu'il fallait s'adresse pour échanger sa monnaie), musicien, peintre, philosophe (ils étaient des professeurs, à l'époque. Ils écrivaient aussi des livres), pilote (pas d'avion, il guidait les bateaux jusqu'aux ports), oracle ou prêtre, scribe, scientifique (classifiait les choses et tentait de déterminer comment elles marchaient), sculpteur, berger, chargeur (charge et décharge des bateaux), charpentier spécialisé en bateaux, marchand d'esclave, fondeur (transforme les minerais en métaux das sa fonderie), forgeron, sophiste (professeur de rhétorique), vigneron (récolte le raisin et crée du vin), guerrier, bûcheron et écrivain.

  • L'Agora est la place du marché, le centre de la ville et où toute l'activité de la cité avait lieux.
  • Les marchands devaient payer une taxe pour pouvoir placer leur étable sur l'agora, et c'était cher, c'est pourquoi on retrouve d'autres commerces dans les rues bordant l'Agora.
  • Les marchands engageaient souvent des crieurs, pour qu'ils appâtent la clientèle avec les offres, ils interpellaient des gens qui passaient dans leurs étables, tentaient de marchander les prix... Les prix n'étaient pas toujours fixe.
  • L'Agora était donc très souvent très bruyante, de telle sorte à ce que ce ne soit pas vraiment un lieu de repos.
  • On peut trouver de tout dans un marché, mais en général on tente de regrouper les étables de marchands vendant plus ou moins la même chose dans un même lieu.


La religion

  • Les grecs ne priaient pas à genoux, mais debout, les bras ouverts légèrement vers le ciel, les mains vers l'avant et la tête droite, voire regardant le ciel, en général regardant la statue ou l'idole du Dieu qu'ils étaient entrain de prier. Exemples: [clic] ou [clic].
  • Pour les Grecs Anciens, se mettre à genoux ou alors à terre était se priver de leur liberté, notion très importante dans la Grèce Antique. Il était donc impensable pour un Grec de prier un Dieu en s'apitoyant sur lui-même ou en se couchant devant lui.
  • Pour prier, un grec devait s'être lavé récemment, avoir des habits propres et s'être lavé les mains.
  • Pour ce qui est de jurer, la plus haute forme de serment est de jurer sur le Styx: il est dit que les Dieux eux-même avaient l'habitude de jurer sur ce dernier. Si la promesse n'était pas tenue, on était maudit.
  • Chaque Dieu avait un culte unique (certains devaient s'adonner aux plaisirs de la chaire ou de la nourriture, à des orgies ou à de l'auto-mutilation), mais dans la plupart des rites, on retrouve des sacrifices, qu'ils soient de nature végétale ou animale (rarement des humains). Les grecs créaient également des poèmes, des hymnes et des pièces (tragédie, comédie) à l'honneur de leurs Dieux.
  • Un autre rite usuel est la libation (= présentation de vin, huile d'olive ou lait au Dieu en versant quelques gouttes sur le sol), qui devait être effectué minimum 3 fois par jour (lever, diner, coucher) et avant toute prière ou sacrifice. On le faisait aussi souvent avant de boire un verre.
  • La divination tenait également une grande importance dans la Grèce Antique. Si les Grecs n'avaient pas peur de la mort, car ils ne pouvaient l'éviter, ils avaient souvent recours à des oracles, pour savoir que faire. Les oracles se retrouvaient dans la plupart des temples.


Habillement et Protections

  • La plupart des habits étaient en laine ou en lin et les armements et protections étaient alors en bronze et en cuir, l'acier n'étant pas encore trouvé/inventé. Étant donné que la Grèce est un endroit assez chaud de l'Europe, l'habillement était donc assez léger. De plus, lors des combats, les Grecs préféraient la rapidité: il n'y avait donc pas d'armure dites "lourdes" (et donc pas de "légères"), ni même de grandes épées.
  • Les grecs étaient pieds nus chez eux et mettaient (sauf les esclaves qui n'y avaient pas droit) des chaussures pour sortir: des sandales à semelle en cuir, en bois ou en liège ou  l'endromide, une chaussure haute en cuir, avec une longue tige montant jusqu'à mi-jambe. Les sandales étaient portés par tout citoyen, homme ou femme, alors que l'endromide était porté pour les voyages, la chasse ou par les athlètes.
  • Les hommes portaient l'exomide, en laine, ou le khiton (ou chiton) en lin. Quant aux femmes, elles portaient le péplos (ouvert ou fermé), en laine, ou également le khiton, bien que différent, en lin.
  • L'exomide était un simple rectangle de tissu en laine, qui servait également de couverture pendant la nuit. Elle peut être portée de différente façon: en châle, couvrant seulement le haut du corps, ou plié en deux (sur la longueur, qu'on portait avec une ceinture), et passés sous le bras gauche, comme une tunique - une fibule (des genre d’agrafes) attache alors l'étoffe sur l'épaule gauche et le haut du torse et le bras droit sont à nus. L'exomide descend alors jusqu'au genoux ou plus bas.
  • Le khiton des hommes est en lin et de plus grande dimension que l'exomide, mais également plus léger. Il est plié en deux dans le sens de la hauteur et ses bords sont cousus ensemble formant ainsi un fourreau. Il peut alors être porté de plusieurs façons différentes: avec un fibule attachant le tissus sur une seule épaule (gauche souvent) - le bras et l'épaule droite sont alors à nus - ou suspendu aux deux épaules par deux fibules (le plus couramment porté) - une ceinture à la taille permet de raccourcir la longueur du vêtement. Le khiton est généralement porté court (et devient alors une tunique de chasse), mais il peut également être porté long, allant jusqu'aux pieds (réservé aux personnes de haut rang, aux divinités et aux musiciens, lors de fêtes).
  • Dépendant des régions où est née ou où habite la femme, elle portera ses habits différemment. Une femme de Thèbes ou d'Athènes portera des vêtements plus pudiques qu'une Spartiate!
  • Le péplos féminin est très grand: c'est un simple rectangle en laine, mais qui peut recouvrir le corps jusqu'aux pieds. Il est alors plié en deux sur la hauteur et fixé sur les deux épaules à l'aide de fibules. Ainsi drapé, il laisse un des deux côtés (en général le gauche) à nu: on l'appelle alors péplos ouvert (porté par les Spartiates).
  • Pour obtenir un péplos fermé, il faut aire une couture latérale sur l'ouverture. Elle peut être plus ou moins grande: sur la partie supérieure du péplos, pour refermer le buste mais pas les jambes, sur la partie inférieure pour créer une jupe ou alors sur toute la longueur pour totalement voiler le corps de la femme. [Cliquez pour voir l'attachement du péplos]
  • La partie supérieure sur péplos est rabattue sur le torse et ce repli est alors de longueur variable: il peut atteindre la taille ou le haut des cuisses. Ce "repli" existe également dans le dos, mais est en général utilisé comme un voile ou une capuche. Une ceinture peut également être utilisée pour resserrer le tissu à la taille et est soit sous le repli, s'il est court, ou au-dessus.
  • Le khiton féminin ressemble énormément à celui des hommes, si ce n'est pour ce qui est de ses manches. En effet, une ouverture est laissée pour le passage de la tête et une série de petites fibules, régulièrement espacées, joint les deux bords du tissu des épaules jusqu'aux coudes: c'est ainsi que sont formées les manches. On peut également ne pas utiliser les fibules et alors laisser les manches "pendre", donnant ainsi une allure caractéristique aux khiton des femmes. [Cliquez pour voir une image d'une femme portant les manches ouvertes (gauche) et une autre avec les manches fermées (droite et celle de derrière)]
  • Une ceinture est bien souvent portée avec le khiton et, le tissu étant fort long, il est remonté et forme un énorme pli qui est parfois si long, qu'il redescend jusqu'à mi-cuisse et fait penser que la femme porte une seconde tunique. De plus, si ce repli est trop long, la femme grecque portera alors une deuxième ceinture, formant un second repli sur le premier.
  • Les khiton de femmes étaient très long et leur arrivaient aux pieds, contrairement aux hommes. Il en va de même pour le péplos! Seul les chasseuse ou les amazones portaient des tuniques (=khiton, c'est le même mot) d'hommes!
  • Pour ce qui est des bijoux, les femmes portaient des boucles d'oreilles (assez particulières, car elles n'allaient pas trouer leur corps et risquer une infection: elle tenaient sur l'oreille), des anneaux autour des jambes, des bracelets et des colliers. Il n'était également pas rare de voir les femmes avec des éventails (simples feuilles de palmiers) ou des ombrelles (comme les actuelles, plus ou moins).
  • Il existe également un autre tissu, appelé himation, qui est le manteau des grecs. Ils est en laine très épaisse et est un simple rectangle. Il pouvait être drapé de différentes façons, mais pouvait protéger un Grec de la tête aux pieds, lui évitant alors d'être mouillé.

  • Il faut tout d'abord rappeler que porter une armure était très éprouvant physiquement: elles n'avaient pas d'aérations, collaient à la peau, et sachant qu'il peut faire de façon journalière plus de quarante degrés, inutile de vous dire que les soldats cuisaient dans leurs armures! De plus, elle étaient très lourdes et, lorsqu'ils devaient fuir, les grecs jetaient tous les équipements à terre pour courir le plus vite possible.
  •  Comme bouclier, il y avait l'Aspis, fait de bois ou de Bronze, il est rond et de forme concave, ayant sur sa partie extérieure un dessin, représentant en général l'appartenance du soldat. Il était porté sur le bras gauche et protégeait du genou à l'épaule.
  • Pour protéger leur poitrine, ils portaient des cuirasses en bronze, reproduisant  les muscles du torse, ou alors tout simplement bombés. Elle pouvait couvrir seulement l'avant ou alors les deux côtés (poitrine et dos) et descendait jusqu'à la taille (pour les cavaliers) ou jusqu'à l'aine (bas des hanches). Là où s'arrête la cuirasse, on retrouve des lambrequins de cuir et de métal.
  • Le casque des grec avaient un protège joue et une protection nasale, qui protégeaient des coups mais qui permettaient également de les dévier, étant donné que le casque est très ouvert en bas, permettant au casque de bouger sur la tête. Cependant, ce casque rendait la vision très limitée, il était donc indispensable d'être formé au combat pour pouvoir en porter un. [Cliquez pour voir un exemple de casque] En plus des casques, les soldats grecs portaient un bandeau, de telle sorte à ce que le casque tienne mieux sur la tête.
  • Quant aux casques aux hauts cimiers à queue de cheval ou à panaches latéraux teints en rouge, noir et doré, ils étaient réservé aux généraux.
  • Parfois, ils n'avaient même pas de casque et portaient un simple bonnet de cuir appelé kyné.
  • Les jambes étaient protégées par les cnémides, des jambières qui protégeaient le devant du mollet - et étaient donc attachées derrières - ou alors qui faisaient tout le tour de ce derniers. Les cnémides étaient en général en cuivre, en étain ou en bronze et beaucoup de soldats portaient des jambières en laines en-dessous pour protéger leur peau. Quant aux cavaliers, leurs cnémides étaient en cuir.
  • Un soldat était totalement protégé, si ce n'était pour son cou, ses pieds et son bras droit, tenant le glaive ou la lance.
  • Les militaires portaient également un manteau spécial, très souvent rouge ou pourpre: la  chlamyde. C'est un tissu en laine très rigide, en forme de trapèze, plus petite que l'himation. Elle s'agrafe avec une fibule soit sur l'épaule gauche, droite, sous le menton ou dans le dos. La chlamyde peut également servir de bouclier lorsqu'elle est entourée autour d'un bras.


  • En guerre, c'est la lance qui est la plus utilisée: elle se tient en général au-dessus de la tête et avait une pointe à l'autre bout, qui servait à achever les ennemis à terre ou au cas où la lance se brisait. La pointe de lance est en fer, alors que le talon est en bronze.
  • Le xiphos, une courte épée (=glaive) grecque en bronze de 30 à 50cm de long, est utilisé en combat, uniquement lorsque la lance est perdue. C'est une épée à double tranchant.
  • Il y a également les javelots et les arcs, qui sont les armes à distance. Ils sont utilisés en combat tout comme à la chasse.
  • Les archers ne sont que peu utilisés au combat (contrairement aux lanceurs de javelots), car le combat à distance est moralement mauvais, considéré comme lâche.
  • La fronde, qui permet de lancer des projectiles de bronze, de plomb ou de pierre, pesant entre 30 et 70 grammes. Avec leur forme allongée, ils permettent de transpercer certains casques.
  • Il existe également des armes de sièges, plus lourdes et donc pas transportables sur soi, comme la gastrophète, qui ressemble à une arbalète et est l'ancêtre de la catapulte


Vivre Sainement

  • Comme vous pouvez le deviner, les Grecs Anciens ne mangeaient pas de bananes, de mangues ou encore de pomme de terre: ils mangeaient ce qu'ils pouvaient trouver chez eux. Donc du raisin, mangé ou transformé en vin, des olives, transformés en huile d'olive ou mangée et du blé, mais également tout ce qu'ils pouvaient chasser ou pêcher.
  • Un repas grec consistait de pain et de la bouillie de flocon d'avoines, mangée en accompagnement de fromage, poison, œufs, ou fruits et légumes divers. La viande, comme le lièvre, le sanglier ou le cerfs étaient chassés seulement en fonction des provisions. Il était rare qu'ils en mangent.
  • Pour ce qui est de assaisonnement, les grecs utilisaient des graines de sésame et de la coriandre, et si vous cherchez quelque chose de plus sucré, vous ne trouverez que du miel. Pas de sucre, donc.
  • Liste de ce qu'on peut manger en Grèce Antique (non-exhaustive): de la roquette, des asperges, des artichauts, du chou, des carottes, du cresson, du fenouil, de l'ail, des poireaux, de la courge, des radis, des navets, du céleri, des pommes, des oranges, des figues, du raisin, des olives, des poires, des prunes, des grenades (le fruit), des coings, des haricots, des lentilles, des pois (verts et jaunes), des pois chiches, de l'orge et de la farine, de la coriandre, de l'aneth, de la menthe, du poivre, de l'origan, du sel, du safran, du thym, des œufs, du fromage, du lait, des noix, du miel et du vinaigre.
  • Si vous êtes un chasseur, voici ce que vous pourriez chasser: des oiseaux, des sangliers, des lièvres, des chèvres, du faisan, du cerfs, des oies, de l'agneau et du porc.
  • Pour ce qui est de l'hygiène, les grecs étaient très propre pour l'époque: ils prenaient très souvent des bains, se lavaient tous les jours les mains et bien souvent le visage et les pieds.
  • Pour soigner une blessure ouverte, les grecs utilisaient de la ouate pour appliquer des graisses animales et du miel, qui était utile pour son effet antibiotique et antibactérien. Les Grecs connaissaient également l'importance de garder la région autour de la blessure humide.
  • Les Grecs avaient également de docteurs, tous spécialisés en quelque chose: la chirurgie (primitive encore), le bras, la jambe, les blessure ouvertes, etc. Mais malgré le fait que les médecins soient courants, les Grecs mettaient tout de même leur vie entre les mains des Dieux, ne voyant les docteurs que comme les vecteurs des soins divins.
  • Les Grecs étaient également beaucoup plus en dangers que nous actuellement: la peste, le choléra, les infections, les hémorragies internes, la rougeole, les oreillons, un rhume, une grippe... Tout pouvait leur être fatal! Les blessures les plus grandes et les plus graves étaient forcément mortelles.
  • La médecine n'était pas la même qu'aujourd'hui: elle se reposait sur le principe des humeurs pour comprendre ce qui n'allait pas.


La Vie à Sparte
  • Pourquoi parler de Sparte spécifiquement? Tout simplement parce que Sparte est un état-cité très particulier, tant au niveau de ses lois, qu'au niveau de sa structure sociale, surtout dirigée vers la guerre. De plus, les femmes de Spartes avaient bien plus de droits que partout ailleurs au sein de la Grèce, ce qui donne tout l'attrait de cette ville.
  • On peut retrouver plusieurs catégories de personnes à Sparte: les Spartiates, les Mothakes, les Périèques et les Hilotes.
  • Les Spartiates sont en quelque sorte l'élite de Sparte: ce sont les citoyens de Sparte, en plus d'être des hommes libres. Ils devaient être constamment près à la guerre et suivaient une éducation très rigide, obligatoire pour tous et donnée par l'état. Les Spartiates n'avaient pas le droit de voyager, sauf s'il leur était demandé par l'état.
  • Les Périèques étaient des hommes libres, les seuls à avoir le droit de voyager. Ils ne sont cependant pas des citoyens de Sparte, ne pouvant donc pas voter au sein de la démocratie. Ils ne peuvent pas épouser de Spartiates, mais peuvent faire partie de l'armée en tant qu'égaux des Spartiates.
  • Les Mothakes sont bien souvent des enfants de Spartiates et Hilotes, ou enfants de Spartiates qui étaient très pauvres. Les Mothakes sont alors élevés comme des Spartiates - aux côtés de ces derniers en tant que beau-frères - sont des hommes libres, mais ne sont pas considérés comme des citoyens, ne pouvant pas payer les taxes. Certains Spartiates, qui justement ne peuvent plus payer les taxes, "deviennent" des Mothakes. Ils peuvent cependant participer à l'armée.
  • Les Hilotes, qui sont les esclaves des citoyens de Spartes. En réalité, ils n’appartiennent pas à un personne: il appartient à l'état. Ils sont donc liés directement à une terre, à un endroit, plutôt qu'à une personne. C'est l'état qui les gère. Ils sont ceux qui s'occupent de l'agriculture (les Spartiates n'étant jamais des fermiers: ils sont des guerriers) et des maisons. Ils sont cependant très mal traités par les citoyens de Sparte: un Spartiate pouvait tuer un Hilote sans aucune répercussion!
  • Sparte est dirigée par deux rois, ainsi qu'un conseil d'Anciens. Il y a effectivement une assemblée générale démocratique, mais elle avait bien moins de pouvoirs que partout ailleurs en Grèce!
  • Parlons à présent de l'éducation qu'encourt tout homme libre de Sparte: l'agōgē. C'est un entraînement très spécial qui apprenait aux hommes la furtivité, la loyauté à Sparte, un entraînement militaire stricte, la chasse, la danse, le chant et une préparation sociale, pour avoir une bonne éloquence. Cette éducation était obligatoire, et menée par l'état, mais surtout très stricte.
  • L'agōgē commence dès la naissance: on baigne l'enfant dans le vin, ce qui est réputé le rendre plus fort, puis demande au conseil s'il mérite de vivre. Si ce n'est pas le cas, il est laissé dans la nature, pour mourir. S'il est jugé qu'il puisse vivre, c'est ensuite à sept ans que l'enfant est arraché à ses parents pour suivre l'entraînement militaire et vivre dans les baraquements de soldats. Ils vivra et sera alors éduqué jusqu'à ses 30 ans.
  • Les garçons sont répartis en de petit groupes, avec un leader à qui ils doivent prouver et donner leur loyauté, plutôt que de la donner à leurs parents. Ils ne reçoivent qu'un vêtement par année, qui consiste en un simple manteau rouge, à partir de leurs douze ans. Ils ne recevaient que très peu à manger, de manière à ce qu'ils soient sous-nourris et pour les encourager à voler de la nourriture, pour leur apprendre les aptitudes qu'ils devraient avoir dans le futur, mais aussi pour les habituer à la famine, qui pouvait souvent avoir lieu en temps de guerre. Si, cependant, on les attrapait entrain de voler, ils seraient sévèrement punis.
  • Vers douze ans, les jeunes Spartiates se devaient de chercher un guerrier plus vieux et d'entrer dans une relation pédagogique. Pour les Grecs, c'étaient une façon de passer le savoir, d'un vieux à un jeune. Suite à cette éducation, vers leurs dix-huit ans, ils pouvaient entrer comme remplaçants dans l'armée Spartiate. Les plus prometteurs des garçons entraient dans une police secrète: la Kryptie, censée surveiller les Hilotes, afin de prévenir tout soulèvement. Ils devaient arrêter ou tuer tout Hilote se promenant la nuit, ou étant suspicieux.
  • Vers leurs vingt ans, les Spartiates faisaient complètement partie de l'armée, bien qu'ils continuent alors de vivre dans les baraques de soldats, loin de leur familles. C'est seulement lorsqu'ils ont trente ans que les Spartiates ont le droit de se marier et de devenir des citoyens à part entière de Sparte.
  • Les garçons étaient encouragés à se battre entre eux, à s'insulter, se harceler et à s'humilier. Ils devaient constamment y avoir des rapports de force entre eux, et pourtant ils devaient tous rester égaux. Les enfants les plus âgés battaient les plus jeunes pour les aider à devenir plus fort, on les laissait parfois la nuit, nus, se débrouiller dans la forêt. Ils devaient également construire par eux-même des lits, sans couteaux. Bien souvent, les garçons étaient fouettés face à d'autres hommes libres, dont leur parents, et il leur était interdit de pleurer ou de crier. Les Spartiates devaient apprendre à endurer la souffrance, quelle qu'elle soit: physique ou mentale. Ils devaient pouvoir supporter les moments difficiles sans se plaindre et obéir aux ordres sans poser de questions.
  • L'avantage avec cette éducation stricte, c'est que tous étaient des égaux. Même les Hilotes, bien qu'ils ne prenaient pas part à l'agōgē, savaient lire et écrire. Les femmes étaient également censées rester athlétiques et avaient bien plus de liberté que partout ailleurs. Elles aussi ne prenaient pas part à l'agōgē, mais leur éducation était bien plus poussée qu'ailleurs, et elles étaient plus respectées.
  • Contrairement à Athènes et à Thèbes, il n'était pas demandé aux femmes d'être belles, gracieuses et remplies de culture; elles devaient être athlétiques et fortes. Leur éducation consistait à appendre la danse, la gymnastique et beaucoup d'autres sports. Elles apprenaient également à jouer de la musique, écrire de la poésie, écrire, lire et avoir une certaine éducation militaire. On encourageait également les femmes à aider à l'éducation des hommes, en les humiliant et en les injuriant, ce qui forgerait leur caractère.
  • Les femmes étaient cependant là pour une chose: donner naissance à des guerriers. C'est pour cela que la mort de l'un de leurs garçons ne leur faisait pas tant de mal, car elles ont été éduquées pour que leurs enfants donnent leur vie pour Sparte. C'est un enfant qui rentre de guerre qui est à mépriser.
  • Les Spartiates sont également bien moins pudique et plus libres face aux hommes: elles portent leur péplos ouvert, n'ont pas peur de montrer leur corps: elles font du sport et dorment nues!
  • Il est à noter que les femmes Spartiates étaient bien moins bridées: elles ne sont pas sous la coupole de leur père ou de leur maris, ne sont pas mariées très jeunes (donc pas vers douze ou seize ans, mais bel et bien vers la vingtaine!) et étaient connues pour toujours donner leur avis, même en publique!
  • Une femme avait également des droits économiques et civiques: le droit d'avoir une propriété, d'avoir des effets, et surtout de se marier avec qui elle voulait!



Les Amazones
  • Les Amazones sont des femmes guerrières, qui vivent de la chasse et de la guerre. Elles sont probablement les plus féministes de l'antiquité, et c'est avec raison: elle n'aimaient les hommes qu'estropiés, pour une seule nuit de sexe, afin d'avoir des filles.
  • Certains disent que c'étaient également des femmes se coupant le sein gauche, mais c'est faux.
  • Les Amazones vivaient en Asie Mineure, à Themískyra, aux abords du fleuve Thermodon. Auparavant, il est dit qu'elles vivaient en Scythie, où elles prirent la réputation de tueuses d'hommes.
  • Leur société est matriarcale: elles ne sont que des femmes, ayant une unique Reine, habitant dans leur capitale, Themískyra. Cette société ne garde pas d'hommes en son sein, si ce n'est les handicapés et les estropiés (considéré par la plupart des amazones comme "les meilleurs des amants") qui sont à leur service, leur préparant le dîner, ou encore s'occupant des tâches ménagères.
  • Les amazones étaient réputées pour être de grandes guerrières et d'excellentes chasseuses. Considérées comme les filles d'Ártemis et les filles d'Arès, on chantait leur louanges: les plus grands héros devaient parfois se battre contre des Amazones pour prouver leur valeur.
  • Lorsque leur enfant avait le malheur de naître garçon, il serait soit estropié à vie, soit tué, soit, pour le plus chanceux, donné à leur père, s'il n'était pas lui-même un estropié au service des amazones, ou encore abandonné dans la nature, à la faveur des animaux. Quant aux filles, elles étaient gardées et élevées par leur mères à l'art de la guerre et de la chasse.
  • Lorsque les Amazones partaient en guerre, elles ne tuaient pas tous les hommes, ou du moins pas de suite: elles auraient du sexe avec les plus puissants et les plus preux avant de les handicaper, pour qu'ils deviennent leurs esclaves, ou les tuer. Ainsi, elles auraient plus de chance de donner naissance à de filles énergiques et saines.
  • Il était hors de question de se marier pour une amazone: ce serait être esclave des hommes, devenir une boniche à tout faire et ce n'étaient pas dans leurs habitudes. Elles tenaient les rênes de leur propre vie.
  • Les filles étaient élevées comme des soldats, dont le seul but était de faire la guerre comme les hommes. On leur apprend les subtilités de la guerre, la chasse, mais également le fierté et de ne jamais se soumettre à un homme. On leur apprend que les femmes se doivent être fortes et remplies de courage et ne jamais mettre genoux à terre face aux hommes.
  • Leurs armes sont l'arc et les flèches, la librys (hache à double tranchant) et un bouclier en forme de croissant de lune. On leur apprenait à exceller en tant que cavalières, à se battre et à chasser à dos de cheval.
  • Les Amazones sont également connues pour leurs nombreuses conquêtes de territoires, et pour avoir été du coté des Troyens, tout comme Arès et Ártemis, les deux dieux qu'elles vénèrent uniquement.
  • Elles vivent en de petite tribus, bien que la réelle capitale de leur société soit bel et bien Themískyra, et qu'elles aient comme seul chef la Reine des amazones.
  • Les Amazones sont donc de grandes voyageuses, tant à pied qu'à dos de cheval, en plus de guerrières et de chasseuses hors pair. Elles sont nées pour les conquêtes militaires, pour vivre dans la vie sauvage et se battre jusqu'à la mort.
  • Sur ce forum, Ártemis les considère toutes comme ses propres filles, qui doivent suivre ses directives et les règles strictes qui dirigent les amazones: c'est à dire toujours la vénérer, rester unies avec ses sœurs et ne jamais la décevoir.

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